Le chef de l'Etat parle "d'actes innommables et injustifiables", le Premier ministre "condamne avec une grande fermeté".
Fermeté. Un adolescent rom était entre la vie et la mort lundi soir après avoir été roué de coups par une douzaine de personnes qui le soupçonnaient de cambriolage dans une cité sensible de Seine-Saint-Denis. Un passage à tabac, qui pourrait être lié à un règlement de comptes, que François Hollande et Manuel Valls ont condamné sans détour mardi en fin de matinée. François Hollande a dénoncé mardi "des actes innommables et injustifiables, qui heurtent tous les principes sur lesquels notre République est fondée". Manuel Valls a lui condamné "avec une grande fermeté" cette agression.
En attendant les résultats de l'enquête. "Manuel Valls demande à ce que les responsables de cet acte inacceptable soient retrouvés dans les délais les plus rapides pour répondre de leurs actes devant la justice", a indiqué l'entourage du chef du gouvernement. Selon l'Elysée, le président de la République "demande que tout soit engagé pour retrouver les auteurs de cette agression".
L’ENQUÊTE - La piste d'un règlement de comptes