Il s’est retiré de la vie politique mais il est encore très présent… Jean-Louis Borloo travaille activement depuis plusieurs mois sur sa fondation qui ambitionne d'électrifier l'Afrique. Et il peut compter dans son entreprise sur un soutien d’importance : le président de la République en personne.
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Un président "attentif". Les signes de bienveillance de l’Elysée à l’égard de l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy ne manquent pas. François Hollande est "attentif" à Jean-Louis Borloo selon les mots utilisés par l’un de ses proches conseillers. Dernier exemple en date avec l’ancien directeur de cabinet de Jean-Louis Borloo et actuel préfet de la région Rhône-Alpes, François Carenco. Ce dernier va être promu, sans doute une place de préfet du Grand Paris. L’ancien patron de l’UDI assure qu’il ne doit sa probable promotion qu’a son talent et rappelle que ce grand serviteur de l’Etat a aussi été sur les bancs d’HEC avec François Hollande.
Borloo placé souvent au premier plan. L’Elysée assume. Pas question de nier que les liens entre le président et Borloo sont désormais plus étroits. Les deux hommes se voient souvent. En décembre dernier, Jean-Louis Borloo était aux côtés du chef de l’Etat pour les dix ans du plan de rénovation urbaine qu’il avait lui-même initié. Le 11 janvier, il a été convié à la marche républicaine et placé à une très bonne place. Et ses nouveaux bureaux sont situés à l’hôtel Marigny, à deux pas de l’Elysée.
Un rapprochement politique ? Quand on pose la question à Jean-Louis Borloo, il lâche, très détendu : "la politique, je m’en fous ! Je veux avancer sur ma fondation" Et pour cela, les facilités du gouvernement sont les bienvenues. De son côté, François Hollande a tout intérêt à avoir près de lui une voix crédible sur l’écologie dans la préparation de sa conférence climat (prévue à la fin de l’année 2015). Ce n’est donc pas une alliance mais bien une entente de circonstance.