Nouvelle visite surprise. Après sa visite incognito dans les locaux d'une association d'aide aux familles en début de semaine, François Hollande s'est offert une nouvelle escapade improvisée mercredi soir, en débarquant au ministère de la Défense où le ministre Jean-Yves Le Drian réunissait une trentaine d'élus bretons.
Et soudain, Hollande frappe à la porte. Il est 21h30, à l’hôtel de Brienne. Les élus réunis sont attablés lorsqu'un certain François Hollande frappe à la porte. Le président salue alors tout le monde et prend la parole pour un propos très politique.
Le député PS du Finistère Jean-Jacques Urvoas a immortalisé la scène sur son compte Twitter :
Hollande ce soir au min. Défense avec les élus bretons pour parler du pacte d'avenir négocié par le Cons. Reg. Bzh. pic.twitter.com/je97WPiRLw— Jean-Jacques Urvoas (@JJUrvoas) 4 Décembre 2013
Mobiliser les élus bretons. "Je sais ce que je dois à la Bretagne, commence le président, j'ai compris tout de suite votre problème, ça a commencé avec le TGV mais ça s'est terminé avec des plans sociaux"... Alors que le contenu du pacte d'avenir pour la Bretagne vient d'être dévoilé, le président joue l'apaisement et cherche à mobiliser les élus bretons sur cet épineux dossier.
Un échange informel avec les céréaliers. Mercredi, le président s'est également déplacé en personne pour clore le colloque d'un grand groupe industriel céréalier, ceux-là même qui ont bloqué Paris il y a quelques jours pour protester contre la nouvelle politique agricole commune et qui étaient très remontés contre l'écotaxe. Après le discours et le départ des caméras, le président est resté pour le buffet une heure à échanger avec les céréaliers en présence du patron de Xavier Beulin, le patron de la FNSEA.
La reconquête en direct. Ces opérations séduction, reconquête en direct et en personne du président sont appelées à se reproduire régulièrement. C'est ce que ses conseillers appellent "la mobilité politique".