"On l'avait appelée loi Florange et, en définitive, elle ne s'appliquera pas à Florange. Et elle n’aurait pas pu s'appliquer à Florange", a reconnu François Hollande jeudi, en déplacement sur le site lorrain d'ArelorMittal. En février 2012, dans la dernière ligne droite de la présidentielle, le candidat PS était alors monté sur une camionnette pour soutenir les salariés, assurant en grande pompe qu'il ne les lâcherait pas. Il s'était bien gardé de promettre explicitement la sauvegarde des hauts fourneaux (qui ont depuis fermé), mais s'était engagé à proposer une loi pour qu'une "grande firme qui ne veut plus d'une unité de production" soit obligée de trouver des repreneurs. Ce texte -une proposition de loi -, qui doit être voté à l'Assemblée nationale le 1er octobre, avant d'être examiné par le Sénat, se limite finalement à une simple obligation de recherche d'un repreneur.