Le candidat favori pour la primaire socialiste sans DSK, François Hollande, a jugé mercredi que le PS est "certes affecté sur le plan amical" par l'inculpation de DSK aux Etats-Unis pour tentative de viol, mais il n'est "pas impliqué dans cette affaire", qui est "un événement privé".
"Ce n'est parce que l'un d'entre nous, et pas n'importe lequel, se trouve dans une procédure dont on ne connaît pas le dénouement, que le PS, la gauche se trouvent impliqués", affirme l'ex-premier secrétaire du PS dans un entretien à paraître jeudi dans le quotidien L'Union/L'Ardennais. Et d'ajouter : "nous devons être prudents, respectueux des faits, de la justice et des personnes, mais aussi montrer que le PS, même s'il est forcément sous le choc, et il n'est pas seul à être sous le choc (...), assume ses responsabilités et continue à faire ce qu'il a engagé, adoption de son projet, préparation de la primaire, sans oublier la bataille qui nous attend en 2012".