"Il n’y a pas de temps à perdre au Mali", a estimé, mardi soir, à l'ONU, François Hollande. "Il faut que le Mali retrouve l’intégrité de son territoire et que le terrorisme soit écarté de cette zone du Sahel", a-t-il martelé. Quatre otages français sont détenus depuis deux ans par Aqmi, dans le Nord du Mali.
Le président français a également souligné à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies la nécessité d'une action "urgente" de la communauté internationale en Syrie et au Sahel. "Nous avons le devoir d'agir, d'agir ensemble et d'agir vite, car il y a urgence", a-t-il lancé, appelant l'ONU à "protéger les zones libérées" en Syrie et s'engageant à soutenir une résolution du Conseil de sécurité "pour permettre au Mali de retrouver son intégrité territoriale".