Vacances studieuses. Le souvenir des vacances au Fort de Brégançon, à l’été 2012, a beau avoir un an, il reste cuisant pour François Hollande ; alors cette année, hors de question pour le chef de l’Etat d’aller buller sur les plages varoises. Les quelques jours de repos qu’il s’octroiera, il les passera dans la résidence versaillaise de La Lanterne, pas trop loin de Paris. Et depuis le début de l’été, le président multiplie les visites en province. Mardi c’est à La Roche-sur-Yon, en Vendée, que François Hollande se rendra. Il s’agira de son quatrième déplacement en moins d’une semaine. Et un autre devrait avoir lieu avant le week-end.
Une ville accueillante. La destination de La Roche-sur-Yon n’a pas été choisie au hasard. Si le département de Vendée est à droite, sa préfecture est, elle, classée à gauche. Lors de ses précédents déplacements, à Clichy-sous-Bois, Périgueux ou Auch, François Hollande était aussi en terre de gauche.
L’emploi comme priorité. Autre constante : à chaque déplacement, François Hollande évoque son combat pour l’emploi. A Auch et à Clichy-sous-Bois, il avait ainsi fait la promotion des contrats francs, réservés à des jeunes issus des quartiers difficiles. A Périgueux, ce sont les emplois d’avenir qui avaient eu droit à leur coup de projecteur. A La Roche-sur-Yon, où François Hollande sera accompagné du ministre du Travail Michel Sapin, l’emploi sera encore l’unique objet du déplacement présidentiel.
Attention à la surchauffe. Le risque de cet activisme estival, si les résultats ne sont pas au rendez-vous pour François Hollande, c’est d’être accusé de faire beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Un reproche qu’adressait très régulièrement le Parti socialiste à Nicolas Sarkozy en son temps. Mais entre être accusé de ne pas en faire assez comme l’été dernier, et d’en faire trop, le président a visiblement choisi.