L'INFO. L'UMP est redevenu, dimanche soir, le premier parti de France. "L'alternance est en marche, rien ne l'arrêtera", a même déclaré Nicolas Sarkozy le président de l'UMP. "Les conditions d'un basculement massif sont réunies dans un grand nombre de départements", a-t-il ajouté. Lundi matin, au micro d'Europe 1, son ami Brice Hortefeux ne pouvait pas avoir une analyse différente.
"C'est une sanction sévère et justifiée à l'égard du Parti socialiste. C'est la première fois, dans l'histoire de la 5e République, que le parti au pouvoir se retrouve en troisième position", a lancé l'ancien ministre de l'Intérieur.
"C'est aussi un échec pour le FN". Mais plus que la défaite de la gauche, c'est le résultat de Marine Le Pen qui donne le sourire à l'UMP : "C'est aussi un échec pour le FN. On annonçait qu'il serait la première formation de France, il l'était mais il ne l'est plus. Mais nous devons entendre le message d'exaspération des électeurs du FN, qui ne sont pas des sous-citoyens et qui ne sont pas des électeurs de seconde zone."
Le meilleur ami de l'ancien chef de l'Etat a également jugé que, "c'est une victoire collective, pour laquelle Nicolas Sarkozy a joué un rôle majeur et déterminant." Quant à la stratégie du 'ni-ni", dénoncée par Manuel Valls et Juliette Meadel, Brice Hortefeux a jugé que "le FN progresse sur le désastre de la politique menée par le gouvernement. S'il y a une faute, elle a été commise par le gouvernement".
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