"Être sarkozyste, c'est accepter la concurrence, on ne peut pas lui reprocher son ambition", a confié jeudi l'ancien président en marge de sa conférence, à Las Vegas. Est-ce à dire qu’il considère désormais François Fillon comme un adversaire ? "Le sujet ne se pose pas de cette manière. Oui, naturellement, il n’a pas peur de grand-chose, et sûrement pas de la concurrence. C’est un état d’esprit permanent", a assuré Brice Hortefeux, avant de rappeler à quel point son ami est encore aimé des Français. "C’est vrai qu’il reçoit des messages amicaux. Partout où il se déplace, il est accueilli très chaleureusement. Il est sans doute, avec Bill Clinton, la personnalité la plus sollicité au monde pour son expérience et son analyse. Cela doit être un motif de fierté pour chacun de nous. C’est vrai aussi qu’enquête d’opinions après enquêtes d’opinion, il y a une reconnaissance de son autorité, et on en besoin", a-t-il estimé, vendredi matin, sur Europe 1.