Brice Hortefeux a assuré dimanche que ses "liens avec le président de la République sont inoxydables". Dans une interview au Journal du Dimanche, l'ancien ministre de l'Intérieur reconnaît n'avoir pas eu de contact avec Nicolas Sarkozy depuis la révélation de ses appels téléphoniques à Thierry Gaubert, mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi.
Toutefois, Brice Hortefeux ne considère pas, loin de là, que ce silence puisse être un "lâchage". "Les liens que j'ai avec le président de la République sont inoxydables", précise-t-il, tout en affirmant qu'il sera présent "naturellement" au petit-déjeuner de la majorité mardi à l'Elysée.
Alors qu'il était présenté comme le futur directeur de la campagne du candidat Nicolas Sarkozy à la présidentielle, Brice Hortefeux explique qu'il sera "là où (il) pourrait être utile". "Je n'ai jamais cherché de titre ni de ligne supplémentaire sur mon CV. Ce n'est ni mon mode de fonctionnement ni mon moteur".
"Nous sommes et nous allons être à l'offensive"
"Le sentiment d'injustice est un ressort et, par tempérament, je crois à l'engagement. Je ne suis ni blasé ni cynique", commente l'ancien ministre. "Tout donne à penser que certains ne sont décidément pas en quête de justice ou à la recherche de la vérité mais dans un combat exclusivement politique. Pas question de rester les bras ballants. Nous sommes et nous allons être à l'offensive !", promet-il.
S'agissant des affaires et du climat délétère qu'elles génèrent, Brice Hortefeux dénonce une nouvelle fois "ces rumeurs nauséabondes", qui "sont un poison contre la démocratie". "En tout cas, poursuit-il, rien ne détournera le président de la République de sa mission, qui est de protéger les Français. Le climat actuel n'est qu'un rideau de fumée qui vise à masquer la réalité de son action". "Si nous résistons face à la crise la plus grave depuis 1929, c'est parce que le chef de l'Etat agit juste et agit fort, face à une opposition qui s'était trompée sur tout", affirme-t-il.
Pour Brice Hortefeux, "depuis la guerre, la gauche au pouvoir a toujours fait la même chose". "Elle commence par vider les caisses. Or, on ne peut plus le faire. Ensuite, elle finance par l'inflation, ce qui n'est plus possible. Enfin, elle dévalue, ce qui est désormais impossible".