Me Jean-Yves Dupeux, l’avocat de Brice Hortefeux, l’a reconnu au micro d’Europe 1 : le ministre de l’Intérieur a été "particulièrement affecté" par sa condamnation vendredi à une amende de 750 euros pour injure raciale. Une condamnation suivie peu après par un appel à la démission formulé par le Parti socialiste notamment.
"Dès lors qu’il y a appel, le jugement est censé ne pas exister donc je ne vois pas pourquoi on exigerait sa démission parce qu’il y a une décision de première instance qui est intervenue", a rétorqué Me Dupeux.
Brice Hortefeux peut aussi se prévaloir de l’appui de Nicolas Sarkozy, son ami de 30 ans. "L’Elysée soutient sans réserve le ministre de l’Intérieur", affirmait vendredi soir un conseiller du président de la République.
L'embarras en coulisses
"Tous ceux qui connaissent Brice Hortefeux savent qu'il a montré, par son action, qu'il était respectueux des personnes et des lois. Les Français lui savent gré du travail qu'il effectue chaque jour au service de leur sécurité", a renchéri un communiqué venu de Matignon cette fois.
En coulisses, l’affaire provoque cependant l’embarras. Pour certains cadres de l’UMP, c’est un nouveau coup dur pour Brice Hortefeux, ministre de l’Intérieur qui peine à exister aux côtés de Nicolas Sarkozy souvent à la manœuvre dans son pré carré, les questions de sécurité.