Dans un communiqué diffusé vendredi soir, Brice Hortefeux, l'ancien ministre de l'Intérieur cité dans l'affaire Karachi, a demandé à "être entendu par la justice". Il a démenti "catégoriquement avoir eu quelque information issue de la procédure judiciaire en cours" sur le volet financier du dossier Karachi, menaçant d'attaquer en diffamation "toute allégation mensongère".
L'ancien ministre de l'Intérieur a appelé le 14 septembre Thierry Gaubert pour le prévenir que son épouse, la princesse Hélène de Yougoslavie , entendue le 8 septembre à la demande du juge Renaud Van Ruymbeke, "balançait" trop, selon des interceptions téléphoniques révélées vendredi par le journal Le Monde et confirmées par Brice Hortefeux lui-même à Europe 1.
L'avocat des familles des victimes de l'attentat de Karachi , Me Olivier Morice, a demandé vendredi au parquet d'ouvrir "une enquête préliminaire pour violation du secret de l'instruction et entrave à la justice" après les conversations téléphoniques entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert , selon les informations recueillies par Europe 1.