Une dernière fois, ils ont pris place autour de la table du salon Murat, à l'Elysée. Les 32 ministres et secrétaires d'Etat du gouvernement Fillon étaient réunis, mercredi matin, au 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, pour leur dernier Conseil des ministres. Europe1.fr revient sur les temps forts de cette dernière séance.
# L'image : plus de journalistes que de ministres
La cour de l'Elysée était pleine à craquer pour ce dernier Conseil des ministres. Fait rare, le Premier ministre, François Fillon s'est arrêté quelques instants à la sortie du Conseil pour répondre aux questions des journalistes, nombreux.
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# Le conseil : "pas d'amertume"
"Nous n'avons pas le droit à l'amertume, on est toujours trop tristes dans la défaite". Voilà ce qu'a confié Nicolas Sarkozy à son gouvernement, lors de cette dernière séance. Des propos rapportés par la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse, qui avait du mal à cacher sa tristesse, lors de ce dernier point presse.
# La dédicace : un petit mot de Nicolas
Tous ou presque sont repartis avec un petit mot dédicacé de Nicolas Sarkozy sur le petit carton à leur nom. "Je le transmettrai à mes enfants et à mes petits enfants", a confié Nadine Morano à la sortie du Conseil des ministres, visiblement très fière de montrer la dédicace du président.
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# La "dead line" : ce sera jeudi
Le Premier ministre français François Fillon remettra jeudi au président Nicolas Sarkozy la démission de son gouvernement, a précisé mercredi la porte-parole du gouvernement, Valérie Pécresse. "Le gouvernement expédiera les affaires courantes jusqu'à la passation des pouvoirs" entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, prévue mardi prochain.
# La phrase : Bachelot cite "du grand Sarkozy"
S'il n'y avait qu'une phrase à retenir de Nicolas Sarkozy, ce serait celle-là pour Roselyne Bachelot. "Ce qui fait le sel de la vie, c'est de savoir qu'on va mourir. Ce qui fait le sel de la politique, c'est de savoir qu'on va partir". Nicolas Sarkozy a fait cette confidence à ses ministres, mercredi matin, lors du dernier Conseil. Une phrase que Roselyne Bachelot gardera comme un "talisman".
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# Le mot : "apaisement"
De l'avis de tous, le président sortant est "un homme apaisé". "Il y avait beaucoup d'émotion mais pas de tristesse", a confié le ministre du Logement, Benoist Apparu, à la sortie du Conseil. "Je le sens dans l'apaisement, laissez le vivre", a ajouté le secrétaire d'Etat chargé du Commerce, Frédéric Lefebvre.