Marine Le Pen, députée européenne, a affirmé mardi qu'elle se moquait de sa possible levée d'immunité, demandée par la France après ses propos établissant, en 2010, un parallèle entre les prières de rues des musulmans et l'occupation allemande. "Oui, ça va arriver (la levée de son immunité) parce que je suis une dissidente" mais "je ne le crains absolument pas" et "je m'en moque", a affirmé Marine Le Pen, lors d'une conférence de presse au siège de son parti à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine.
C'est pour "tenter de m'intimider", a-t-elle soutenu. "Je remarque que l'immunité est conservée pour des députés qui tapent dans la caisse" mais pas "quand il s'agit d'un propos politique (...) Il va y avoir un procès" et "j'espère le gagner", a-t-elle ajouté, revendiquant sa "liberté d'expression".
Le Parlement européen se prononcera début juillet sur la levée de son immunité parlementaire, demandée par la France en novembre 2012.