Il fustige le "matraquage fiscal". Lors de son interview mardi soir sur TF1, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son soutien aux artisans venus manifester contre le RSI il y a deux semaines à Paris. Le président de l'UMP a critiqué la "stratégie économique de matraquage fiscal" mise en place par François Hollande qui empêche une baisse du chômage, selon lui.
Nicolas Sarkozy a compté "53 impôts nouveaux en trois ans et 40 milliards de prélèvements" supplémentaires. Mais d'après lui, le gouvernement, malgré les promesses, n'entend pas s'arrêter là : le gouvernement aurait un "plan caché pour après les élections" départementales qui doivent se tenir dimanche 22 mars, assure l'ancien président.
Le chef de file de l'opposition a souligné que "Bruxelles a demandé à la France 4 milliards d'euros d'économie de plus", dont "on ne sait pas où ils vont [les] trouver", a-t-il dit. D'après lui, "après les élections, on apprendra qu'ils [le gouvernement, ndlr.] font de nouveaux impôts ou qu'on maintient à zéro les prestations sociales". Nicolas Sarkozy s'est défendu de son propre bilan fiscal, mettant les augmentations d'impôts de son quinquennat sur le compte de la crise économique née en 2009.