Le chef de l'Etat va s'entretenir avec le président du CIO Thomas Bach, à Lausanne.
L'INFO. François Hollande entame mercredi une visite d'Etat de deux jours en Suisse, la première d'un président français dans le pays depuis 17 ans. Il s'agit notamment de tourner la page des bisbilles sur l'évasion fiscale et de parler investissements, croissance verte ou encore apprentissage. Le président français a voulu rajouter une étape à Lausanne, où il se rendra jeudi au musée olympique pour un entretien avec le président du CIO Thomas Bach. Car le chef de l'Etat veut avoir une influence positive dans la campagne pour que Paris obtienne les Jeux en 2024.
Une rencontre très préparée. Personne ne s'en cache à l'Elysée. François Hollande reçoit presque chaque semaine des représentants du sport français. Il parle tous les jours au téléphone avec Thierry Braillard, son secrétaire d'Etat aux Sports, et sa conseillère sport, l'ancienne journaliste de Canal + Nathalie Ianetta, l'a briefé en prévision de cette rencontre avec le président du CIO.Le président arrivera donc avec des arguments face à Thomas Bach : l'excellence du sport français ou les installations d'exception de la capitale. Et, surtout, les deux hommes parleront des lettres de garantie de l'Etat, qui assurent le soutien financier d'un Etat lorsqu'il organise une compétition sportive. Le président du CIO n'a pas à s'inquiéter : François Hollande signera ces documents le moment venu
Un enjeu personnel pour le président français. Outre le côté technique et financier, le chef de l'Etat devra aussi mener une opération-séduction. A l'Elysée, on assure déjà que "les deux hommes sont amis, qu'ils se sont rencontrés maintes fois et que Thomas Bach est un francophone". Pour François Hollande, l'enjeu est aussi personnel. En novembre dernier, c'est lui qui avait presque forcé la main d'Anne Hidalgo, la maire de Paris. Donc maintenant que la candidature se précise, pas question de s'effacer. Car si jamais la France obtenait l'organisation des JO, François Hollande aimerait bien que l'on dise de lui qu'il a mouillé le maillot.
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