Interrogé sur la consigne de "voter blanc" de Marine Le Pen, mardi sur Europe 1, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, et soutien du président-candidat, a déclaré ne pas être étonné, avant d'assurer qu'il y avait "une alliance objective du Front national avec le PS".
"Le noyau dur du Front national a toujours joué la perte de la droite", a expliqué Christian Jacob. "Jamais les critiques de Jean-Marie Le Pen n'ont été aussi dures qu'à l'égard de Jacques Chirac et jamais celles de Marine Le Pen n'ont été aussi violentes qu'à l'égard de Nicolas Sarkozy", a-t-il poursuivi. "Il y a toujours eu cette alliance entre la gauche et le Front national, de tout temps, ça a été le cas en 1986, en 1997, et en 2002 sans succès. Il y a une alliance objective du Front national, de l'appareil politique avec l'appareil du PS, mais ça n'est pas nouveau", a-t-il conclu.
Une affirmation à laquelle Anne Hidalgo, Première adjointe au maire PS de Paris, a répondu qu'il fallait "cesser la caricature".