Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Ce mardi, les déclarations politiques se suivent mais ne se ressemblent pas. Pour la première fois depuis l'attaque de l'école juive de Toulouse, le gouvernement israëlien s'est exprimé. Le porte-parole Avi Pazner a salué l'efficacité des services de sécurité français. Sur LCI, il a dit vouloir connaitre la vérité. Qui est le "tueur au scooter" ? S'agit-il d'un membre d'Al Qaeda ? D'un islamiste isolé ? Avi Pazner attend des réponses.
L’opération n’est pas terminée et déjà le gouvernement doit répondre aux premières questions sur l’enquête. La police était aux trousses du tueur depuis 10 jours. Alors la question que tout le monde se pose, c'est de savoir si les trois attaques auraient pu être évitées. Non, répond le ministre de la Défense. Sur RTL, Gérard Longuet affirme qu’on n’aurait pas pu aller plus vite. Surtout, il dit que rien ne permettait d'anticiper le drame. La France n'est pas un "état policier".
Depuis quelques minutes, la campagne électorale reprend peu à peu. En baisse dans les sondages, Marine Le Pen ne s'accorde aucune trêve. Première à réagir ce mercredi, la candidate du Front national n'a pas mâché ses mots. Sur le plateau d'iTélé, elle a appelé à "la guerre". Pour Marine Le Pen, le risque islamiste a été sous-estimé. Il faut désormais s'attaquer aux groupes fondamentalistes qui "tuent les enfants chrétiens".
Du côté socialiste, il n'y a aucune réaction officielle pour l’instant. A gauche, la candidate écologiste Eva Joly, ancienne juge d’instruction, salue l’action du RAID. Mais elle déplore aussi le climat délétère qui règne dans la société française. Sans faire le lien, elle rappelle les discours discriminants de Nicolas Sarkozy et Claude Guéant.
A l’heure où tous les yeux restent braqués sur Toulouse, la campagne est repartie de plus belle...