Nicolas Sarkozy estime n'être l'otage ni de la présidente du Front national, Marine Le Pen, ni du président du MoDem, François Bayrou, dont les électeurs constituent sa principale réserve de voix pour le second tour de l'élection présidentielle.
Dans une interview publiée mercredi par des quotidiens de l'Est de la France, dont l'Est Républicain et l'Alsace, le chef de l'Etat estime que concilier François Bayrou et Marine Le Pen est "moins délicat" que de "se retrouver coincé" entre Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly, ex-candidats du Front de gauche et d'Europe-Ecologie-Les Verts.
"La cohérence est-elle plus difficile pour moi ou pour M. Hollande? Moi, je ne suis l'otage de personne. M. Hollande est l'otage de ses alliés", ajoute-t-il. Nicolas Sarkozy dit refuser de culpabiliser les quelque six millions d'électeurs qui ont voté dimanche pour Marine Le Pen.