Cet été, il s'est mis en retrait de la scène politique, en démissionnant de la coprésidence du Parti de gauche. Mais Jean-Luc Mélenchon n'a renoncé à rien. Il revient avec un livre, L'ère du peuple, paru mercredi chez Fayard. Et à la lecture de cet ouvrage, on comprend que le fondateur du Front de gauche reste très déterminé. Son objectif, c'est bel et bien 2017.
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Le bruit et la fureur, c'est fini. Car Jean-Luc Mélenchon le dit lui-même, il ne peut pas laisser tomber les près de quatre millions de Français qu'il a rassemblés autour de son nom en 2012. Il a lu ces sondages qui font de lui le meilleur représentant de la gauche. Alors il repart au combat, mais sur un autre ton. Le bruit et la fureur, c’est fini. Il est apaisé. "Je n’ai plus envie de dégommer tout le monde avec une batte de base-ball", affirme-t-il.
Jean-Luc Mélenchon a laissé tomber ses rêves de majorité alternative avec l'aile gauche du Parti socialiste, qui a désormais formé un cordon sanitaire autour de lui. Pour élargir sa base électorale, il compte sur Internet et les réseaux sociaux. Toujours très actif sur son blog, il met en ligne des vidéos de ses déplacements, qu’il effectue désormais loin des caméras.
Il veut une VIe République. Autre combat de Jean-Luc Mélenchon : le changement de régime. Il a enregistré 43.000 signatures sur le site de son "mouvement pour la VIe République". Enfin, deux termes sont désormais prioritaires dans son logiciel politique : l’écologie et "le peuple", dont il veut faire un "acteur de l’histoire". Tout un programme.