"Le départ de Jean-Louis Borloo, assez brutal et inattendu, de la course présidentielle a nécessité pour beaucoup, dont pour moi un temps de réflexion", a confié lundi matin sur Europe 1 le député de la Seine-et-Marne Yves Jégo. "Je crois que Jean-Louis Borloo a pris en compte la gravité de la crise. Dans une élection, on sait qu’il y a des candidatures sérieuses pour gagner et puis il y a des candidatures de témoignage. Je crois qu’il ne voulait pas tomber dans cette deuxième catégorie. Il ne voulait pas être là simplement pour être là", a analysé le vice-président du Parti radical.
Par conséquent, a rapporté Yves Jégo, "le Parti radical est malheureux parce que les idées du parti auraient pu être portées pendant cette période électorale. Je crois qu’il faut en tirer des conclusions. Il faut être lucide, responsable. Je dirais aux radicaux : 'il faut être pugnace'".