Le patron du Point a dénoncé dimanche la "dictature du politiquement correct" et les réactions "affligeantes" selon lui au billet de Patrick Besson dans l'hebdomadaire, raillant l'accent de la candidate écologiste à la présidentielle Eva Joly.
"Je ne vois vraiment pas où est le problème, c'est la dicatature du politiquement correct", a déclaré Franz-Olivier Giesbert en demandant : "A-t-on un problème de liberté d'expression dans ce pays?". "C'est de l'humour, Besson s'est contenté de mettre par écrit ce qu'on entend à la radio", a-t-il poursuivi avant de reconnaître : "Je m'attendais bien à ce que ça remue un peu, mais pas à cette tempête médiatique dans un verre d'eau".
"Franchement ces gens n'écoutent pas la radio: c'est ce que font toute la semaine (Laurent) Gerra ou (Nicolas) Canteloup", a-t-il ajouté.Pour lui, ces réactions sont assez "comiques": "Dans la littérature, classique comme contemporaine, ou au cinéma, on fait souvent parler les gens avec un accent. Ceux qui montent sur leurs grands chevaux aujourd'hui n'ont vraiment rien à faire". La chronique de Patrick Besson contrefait phonétiquement l'accent norvégien d'Eva Joly", en partant du postulat que la candidate est devenue présidente en mai 2012 après les décès accidentels de tous les autres candidats: "Zalut la Vranze!", lui fait-il dire notamment.