Dominique Voynet, porte-parole d'Eva Joly, a dénoncé mercredi la "frénésie morbide" qui accompagne la recherche des premières photos de la candidate écologiste depuis sa chute dimanche. "Il y a une frénésie morbide qui consiste à tout faire pour essayer de voler une photo en espérant effectivement la trouver abîmée", a dénoncé Dominique Voynet, qui assurait la conférence de presse d'avant meeting à la place d'Eva Joly.
"Je suis totalement solidaire de notre candidate et je veux qu'on soit capable d'admirer son énergie, son courage et sa vitalité, pas qu'on la traque quand elle sort de chez elle pour essayer de lui voler des photos", a ajouté Dominique Voynet.
La candidate était attendue vers 21 heures, après la nuit tombée, aux abords de la salle du meeting, et ne devait pas s'exprimer plus de 30 minutes, selon son entourage. Des restrictions de positionnement par rapport à la scène ont en outre été fixées aux photographes par anticipation, a-t-on constaté.