Joly : "ma détermination est sans faille"

Eva Joly a présenté les grandes lignes de son projet pour son parti qui devrait être validé dimanche. © MAXPPP
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avec Stéphane Grand et agences , modifié à

Eva Joly, candidate à la présidentielle, a détaillé samedi ses priorités pour 2012.

L’économie verte peut créer jusqu’à "un million d’emplois". C’est en substance le message optimiste délivré par Eva Joly devant les 300 délégués et "coopérateurs" d’Europe Ecologie-Les Verts. La candidate du parti a également réaffirmé avec vigueur toutes ses ambitions pour 2012 rappelant son parcours et les obstacles surmontés depuis l'annonce de sa candidature.

"Ne laisser personne au bord du chemin"

Eva Joly a souligné que le projet du parti, qui doit être adopté dimanche, était une "boussole pour le mouvement". Le projet, affirme-t-elle, est la base de son "contrat écologique pour la République" qui sera présenté le 11 février prochain à Roubaix dans le Nord. L’ancienne juge a aussi expliqué que sa "seule règle d'or serait de ne laisser personne au bord du chemin".

"Je ne lâcherai rien"

Eva Joly a surtout rappelé sa détermination à aller jusqu’au bout de cette campagne. "Face aux attaques sur mon histoire, sur mon accent, je ne lâcherai rien", a-t-elle affirmé.

"Ma détermination est sans faille" :

"Dépenser moins pour vivre mieux"

Candidate de la sortie du nucléaire, elle a d'abord parlé d'un "temps d'urgence sociale et écologiste pour sortir de la récession", refusant "les logiques mortifères de l'austérité". En somme, "dépenser moins pour vivre mieux".

Elle s'est donc prononcée pour le "blocage des loyers", relevant qu'"il y a même un petit pays où cela fonctionne, un petit pays exotique, l'Allemagne !" Selon elle, alors que "la France est malade du chômage", il est possible de "créer un million d'emplois" dans "l'économie verte" d'ici à 2020. Le chiffrage de cette annonce ne sera dévoilé qu'en janvier prochain.

"La xénophobie d'Etat made in France ça suffit"

Eva Joly a également usé de cette tribune afin de s’en prendre à "Hortefeux, Besson et Guéant qui n'ont eu de cesse de caresser le Front national dans le sens du poil, avec une expression bien de chez nous ‘expulsons français’!" "La xénophobie d'Etat made in France, ça suffit comme ça", a-t-elle lancé.

L’ex-juge s’est également prononcée contre les "pratiques claniques et aux méthodes barbouzardes comme dans l'affaire des fadettes" du quinquennat de Nicolas Sarkozy. "Takieddine, Karachi, Marseille, Hénin-Beaumont", cela "relève du même processus délétère", a-t-elle jugé, faisant allusion à l'UMP comme au PS.