Chantal Jouanno, ancienne ministre des sports, s’est exprimée pour la première fois à propos du boycott potentiel des JO de Sotchi à cause des lois anti-propagande homosexuelle en vigueur dans le pays. "Il ne faut pas demander aux sportifs de prendre une position dans ce débat. Ils peuvent le faire à titre individuel si ils le souhaitent, mais il ne faut pas leur demander de porter des couleurs. Le président de la République, le Premier ministre ou le ministre des Affaires étrangères portent, eux, un message diplomatique et politique. L’enjeu dans ce débat, c’est en fait la présence de ces personnes aux cérémonies officielles" a déclaré Chantal Jouanno sur Europe 1.La sénatrice UMP a approuvé le choix du chef de l'Etat tout en lui reprochant de ne pas expliquer son choix. Concernant la rediffusion des émissions sur la télé française, elle a invité France Télévisions à prendre du recul sur le message porté par les images en Russie. "A charge des diffuseurs d’émailler la retransmission des JO de débats de fond sur le respect des différents droits et contre les discriminations. Il y a eu des provocations de la part de la Russie qui ont adopté pour la première une loi en août 2013 qui réprime toute propagande homosexuelle alors que la charte du CIO vise à ce qu’il n’y ait aucune discrimination", a-t-elle conclut.
• ACTU - JO : Obama envoie des militantes gay en Russie• ECONOMIE - Sotchi 2014 : ces chers Jeux Olympiques• AVIS - Sotchi : les athlètes élèvent la voix• POLITIQUE - Poutine, main de fer sur Sotchi