Alain Joyandet (UMP), l'un des huit membres du gouvernement engagé comme tête de liste dans la bataille des régionales, joue son va-tout en Franche-Comté pour reconquérir la région, qui a basculé à gauche en 2004.
Le challenger
Son poste de secrétaire d'Etat à la Coopération lui a permis d'intervenir, devant les caméras, dans la libération, fin 2009, de deux jeunes filles originaires de Besançon qui avaient été condamnées en République dominicaine pour trafic de drogue.
La présidente sortante
Son exposition médiatique tranche avec la relative discrétion de la présidente socialiste sortante, Marie-Guite Dufay. Elue début 2008 à la suite du décès de Raymond Forni, elle a affirmé son style et s'est imposée par son action comme candidate naturelle des socialistes.
Les arbitres
Les scores au premier tour d'Europe Ecologie (Alain Fousseret), qui mène campagne en solo alors que les Verts s'étaient alliés d'emblée au PS en 2004, et du Front National (Sophie Monte), dont la présence dans une triangulaire avait précipité la chute de la droite, constituent l'une des clés du scrutin.
L'emploi au coeur de la campagne
L'automobile emploie nombre de salariés dans la région, notamment sur le site de Peugeot Citroën. Avec une chute de la production due à la crise, les menaces sur ce secteur industriel restent importantes.
- Joyandet : existe-t-il un mélange des genres entre le candidat en campagne et le secrétaire d'Etat ?