TOUT EST DIT - Daniel Cohn-Bendit accuse le ministre de "ne pas avoir dit la vérité" face à Hollande.
Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
Le débat Juppé-Hollande de jeudi soir fait la Une de tous les médias ce matin. De la journée marathon de François Hollande, beaucoup retiennent sa dernière ligne droite sur France 2. Une chose a particulièrement marqué les téléspectateurs : le fait que le candidat socialiste se refuse pendant toute l’émission à citer Nicolas Sarkozy. Hollande a parlé du “président sortant” ou du “futur candidat de l’UMP”. Agacé, Alain Juppé tente un coup et le nomme "Sarko". François Hollande corrige le tir : "Monsieur Sarkozy, vous voulez dire". Victoire du ministre qui l'a fait tomber dans le "piège". C'est pourtant à partir de ce moment là que le candidat socialiste va se démarquer selon les internautes twittant l'émission en direct. Encore raté.
Ce vendredi sur LCI, Daniel Cohn-Bendit s'avoue déçu par la prestation d'Alain Juppé, qu'il apprécie. Pour lui, Juppé est redevenu un "homme froid". Pire, il le traite d'amateur et de menteur.
C'est désormais vers la prochaine étape que se tournent tous les regards : l’interview de Nicolas Sarkozy ce dimanche. L'intervention est très attendue. Que va annoncer le chef de l'Etat ? Mystère... Invité sur la matinale de Canal +, Bruno Le Maire refuse d'en dire plus si ce n'est que nous aurons des précisions sur la TVA sociale. "C'est le président qui décide".
Au même moment, sur Europe 1, Bertrand Delanoë est en pétard. Comment se fait-il, s'interroge le Maire de Paris, que l'interview soit diffusée sur 6 chaînes simultanément ? En colère, il accuse le "candidat" Sarkozy de se servir des moyens de l'Etat pour faire sa campagne aux frais des contribuables. Finie la triche !
On termine par le commentaire du jour signé Guillaume Peltier, le secrétaire national de l’UMP chargé... des sondages. Oui, Nicolas Sarkozy est carbonisé. Et pourtant, Peltier y croit encore. Il compare la campagne au Tour de France. Chaque jour le maillot jaune change : un jour Hollande, un jour Bayrou, parfois Mélenchon... Mais ce qui compte, c'est bien l'arrivée en grandes pompes sur les Champs-Elysées. Non, ce n’est pas Jean-Paul Olivier de France 2 sur la route du Tour mais bien Monsieur Peltier de l’UMP !
"Je suis extrêmement choqué de la manière dont Nicolas Sarkozy n'assume pas le fait qu'il est à la fois président et candidat" (Delanoë) :