Les socialistes "prennent le risque de ressusciter en France les vieux démons de la germanophobie" en accusant Nicolas Sarkozy de "se mettre à la remorque" d'Angela Merkel, a déclaré vendredi Alain Juppé.
Au lendemain du discours du président français à Toulon, dénoncé par le PS comme une "abdication" de Paris face à Berlin, le chef de la diplomatie française s'en prend notamment dans un communiqué au candidat socialiste François Hollande et au député Arnaud Montebourg, qui a comparé la chancelière allemande au chancelier Otto von Bismarck.
"Lorsqu'ils s'expriment sur la crise de la zone euro, les dirigeants socialistes accusent la France de se mettre à la remorque de l'Allemagne. Par exemple, François Hollande qui déclare : 'Depuis plusieurs mois, c'est Mme Merkel qui décide et M. Sarkozy qui suit'", déclare Alain Juppé.