Le leader du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon, s'est dit jeudi à Nérac, dans le Lot-et-Garonne, "consterné" et "affligé" après les mise en examen dans l'affaire Karachi. "Comme tout le monde je suis consterné, affligé, car j'imagine qu'un juge ne met pas en garde à vue des personnes aussi importantes sans qu'il ait de bonnes raisons", a indiqué Jean-Luc Mélenchon avant un rassemblement de soutien aux deux candidats du Front de gauche du département aux sénatoriales. "J'espère que tout cela n'est pas vrai mais ça commence très mal, je crains le pire", a-t-il ironisé à propos des mises en examen de proches de Nicolas Sarkozy dans le volet financier de l'enquête sur l'attentat de Karachi, qui concerne le financement de la campagne d'Edouard Balladur de 1995.