Daniel Cohn-Bendit s’est rendu jeudi en Grèce en tant que co-président du groupe des Verts au Parlement européen. Pour l’écologiste, les dirigeants de ce pays plombé par sa dette ne sont pas à blâmer. "Les hypocrites, ceux qu’il faut montrer du doigt, c'est les chefs de gouvernement européens qui ont laissé pourrir la situation", a affirmé Daniel Cohn-Bendit, invité d’Europe 1 vendredi.
Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, "essaie par tous les moyens de sauver son pays", a assuré Daniel Cohn-Bendit. A la différence de la France et de l'Allemagne.
Daniel Cohn-Bendit a répondu au passage à Jean-Luc Mélenchon, le chef du Parti de Gauche, qui avait qualifié Papandréou de "dégonflé" jeudi sur Europe 1. "Le courage de Mélenchon, on le connaît…", a glissé Daniel Cohn-Bendit.
Comme dans le dossier grec, Daniel Cohn-Bendit a estimé que le cas de la Chine devait être traité au niveau européen. En France, "on est prêts à vendre son âme pour une centrale nucléaire", a-t-il estimé alors que Nicolas Sarkozy est en pleine visite officielle. "Je demande à l’Europe d’avoir une autre position, face à la Chine", a conclu Daniel Cohn-Bendit.