Mercredi 30 novembre
Depuis deux ans, les dirigeants européens ne cessent de prendre ou d'annoncer des décisions pour enrayer la crise de la dette, en Grèce et ailleurs. Mais rien n'y fait, la crise continue et s'aggrave.
L'Europe va d'échec en échec. La dette grecque ne serait pas rééchelonnée. Elle l'a été. Elle ne subirait aucun défaut partiel de paiement. Il a été décidé. La création d'un Fonds Européen de Stabilité Financière éviterait toute contagion, pouvant lever 250 milliards d'euros, portés à 400 milliards, puis à 1.000 milliards. Nous apprenons ce matin qu'il n'y parviendra pas. Ce 30 novembre, l'incapacité atteint ainsi un point culminant, et le FMI est appelé à la rescousse.
L'endettement global de l'Europe est inférieur à celui des Etats-Unis ou du Japon. Malgré cela, la défiance des investisseurs s'aggrave à l'égard de notre seul continent. Il s'agit bien d'un échec politique, celui de dirigeants incapables tantôt de décider, tantôt de prendre les bonnes décisions.