A La Rochelle, l'UMP appelle-t-elle à battre Ségolène Royal ? L'ancien ministre des Transports et président du Conseil général de Charente-Maritime Dominique Bussereau a en tous cas appelé implicitement su Twitter à faire battre la présidente la région Poitou-Charentes, appelant les "Rochelais et les Rétais (habitants de l'Ile de Ré, ndlr)" au "rassemblement" derrière le "candidat de terrain", en l'occurrence le dissident PS Olivier Falorni, dans la 1ère circonscription du département.
Quelques minutes après ce tweet, Jean-François Copé a refusé d'aller aussi loin. "Dominique Bussereau [anti-Royal] a dit ce qu'il en était au plan local. Moi, j'ai tendance à penser que c'est une affaire interne au PS", a estimé sur Europe 1 le patron de l'UMP.
Dimanche soir, Ségolène Royal, qui a obtenu 32% des suffrages, n'a cessé d'appeler son adversaire Olivier Falorni (28,9%) au "rassemblement", semblant jusqu'au bout croire au désistement de ce dernier en sa faveur. Mais ce dernier lui a opposé une cinglante fin de non-recevoir, répétant à l'envi qu'il n'était "pas là pour obéir aux ordres de Mme Royal".