L'UMP ne veut plus entendre parler de la primaire socialiste et attend avec impatience la désignation du candidat PS pour 2012. Pour preuve, Jean-François Copé est en train de monter une "cellule riposte", selon les informations du buzz politique d'Europe 1. Ce petit groupe est constitué de ministres ou d'élus, comme Nadine Morano, Franck Riester, Bruno Beschizza ou Valérie Rosso-Debord. Des personnalités connues pour leur verbe haut.
Elles seront chargées du "démontage" systématique, terme employé à l'UMP, du projet socialiste. Impôts, retraites, défense, éducation : sur tous les sujets, ils vont asséner ce seul message : "aucune des solutions proposées par la gauche pour sortir de la crise, n'est réalisable."
Quel que soit le candidat choisi, la droite répètera la même formule : "Au secours, la gauche revient !". Si Martine Aubry gagne la primaire, l'UMP parlera d'une gauche dure, incarnée par un axe Aubry-Montebourg-Joly. Si François Hollande est le candidat socialiste, Jean-François Copé compte bien insister sur le fait qu'il ne doit son salut qu'au "gauchiste", ou présenté comme tel, Arnaud Montebourg. En effet, grâce au beau score d'Arnaud Montebourg, la droite espère enfin avoir trouvé son angle d'attaque, et retourner la réussite de la primaire, contre ses adversaires.