L'UMP va plaider mardi, en présentant son programme économique et social pour 2012, pour la mise en place d'une "fiscalité anti-délocalisation", version édulcorée de la "TVA sociale", qui divise encore fortement le parti majoritaire.
"Nous proposons un transfert sur cinq ans des 30 milliards de cotisations de la branche famille vers une fiscalité anti-délocalisation", peut-on lire parmi les propositions retenues par le parti majoritaire pour le volet économique et social de son programme pour 2012, qui sera dévoilé dans l'après-midi lors d'une convention décentralisée à Lambersart (Nord), près de Lille.
Avec la fin programmée des 35 heures, l'UMP veut, pour favoriser la création d'emplois en France et engager "la réindustrialisation" du pays, alléger le coût du travail sur lequel pèse aujourd'hui le coût de la protection sociale. Mais, à ce stade, l'UMP préfère ne plus parler de "TVA sociale" (baisse des charges salariales et patronales contre une hausse de plusieurs points de la TVA).