L’INFO. Mercredi soir, la commission de révision des statuts de l’UMP a acté l’organisation de primaires ouvertes pour désigner le candidat qui portera les couleurs de la droite à l’élection présidentielle de 2017. Bien que Nicolas Sarkozy et Jean-François n’y étaient favorables, l’exemple laissé par les socialistes en 2011 a poussé les cadres de l’UMP à se lancer. Un choix risqué.
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Pour l’éditorialiste politique d’Europe 1, l’UMP "se rêve en parti démocratique mais butte sur la culture du chef". Conclusion : l’UMP a peur de cet exercice interne. D’autant qu’organiser une primaire en 2016 va "autoriser toutes les ambitions et va priver la droite d’un leadership pendant trois". Pour, in fine, se finir "par un appel au rassemblement, avant le vote, derrière le mieux placé".