Alors que la droite accuse les primaires socialistes de ne pas être légales, Claude Bartolone a réagi en souriant, mercredi soir sur Europe 1. "C’est plutôt un bon signal", a jugé le député socialiste de Seine-Saint-Denis, estimant que ses adversaires de la majorité "n’arrivent pas à trouver l’accroche pour démolir le fond de notre programme, donc ils en viennent à la forme. Mais ils nous prennent pour des nouilles".
"Vous croyez que nous allons entrer dans cette histoire de primaires sans voir avec la Commission des comptes ou même avec le Conseil constitutionnel si c’est possible ou pas", s'est-il insurgé avant d'ajouter : "on ne va pas disqualifier notre projet".
"Je pense que Jean-François Copé essaye de faire oublier sa réunion insupportable d’hier (mardi, ndlr), sur la laïcité après avoir parlé d’islam", a assuré Claude Bartolone. Et, a-t-il affirmé au micro d'Arlette Chabot, "les primaires auront lieu à partir du moment où il y aura plusieurs candidats". Quant aux candidats, Claude Bartolone a confié, sur Europe 1, avoir deux favoris : Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry. Mais, a-t-il assuré, "nous avons remis les socialistes au travail et nous avons tiré les leçons de notre passé. L’unité est à l’ordre du jour. Le moment venu, nous saurons choisir celui qui aura le plus de chance".