Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.
ILS L'ONT FAIT
# La décision du jour : Mélenchon
Trop c'est trop. Jean-Luc Mélenchon va porter plainte en diffamation contre Copé, Juppé et NKM qui, selon lui, se sont comportés comme des "petits colporteurs de ragots du FN" avec leur accusation d'antisémitisme autour de ses liens supposés avec Mikis Theodorakis. Le compositeur grec a été l'auteur de propos antisémites. "Je n'ai jamais rencontré M. Mikis Theodorakis", a déclaré l'ex-candidat à la présidentielle, lors d'une conférence de presse au côté du candidat PS Philippe Kemel à Hénin-Beaumont.
# Le couac du jour : Le FN de Longjumeau
Dans l'Essonne, dans la circonscription de Nathalie Kosciusko-Morizet, les militants du Front national ont pris l'initiative de distribuer, sur les marchés, des tracts appelant à voter pour le PS, pour faire barrage à la candidate de l'UMP, élue depuis 2002. Mais la direction du FN a décidé de mettre le holà, estimant que les militants "ont fait du zèle". La direction du parti a demandé d'arrêter la distribution de ces tracts dans l'heure suivante.
# L'incident du jour : Balkany
Ça chauffe dans les Hauts-de-Seine. L’adversaire socialiste de Patrick Balkany (UMP) a porté plainte pour "menaces et violences". Son entourage raconte que Gilles Catoire "a eu la mauvaise surprise de voir Patrick Balkany tenter de l’agripper en tenant des propos incompréhensibles".
A fait l'objet d'une tentative d'agression par Balkany hier soir à Levallois lors de la mise sous pli électoral. Je me rends au commissariat— Gilles Catoire (@gillescatoire) June 14, 2012
Sa femme, Isabelle Balkany, réfute ces accusations. "Il y a eu zéro incident (...) Patrick l'a attrapé par la capuche de sa parka pour essayer de lui parler. Rien de plus." >> A voir sur Le Lab.
ILS L'ONT DIT
# La phrase du jour : Marine Le Pen
Interrogée jeudi sur le tweet de Valérie Trierweiler, alors qu'elle poursuit sa campagne à Hénin-Beaumont, la présidente du Front national, Marine Le Pen, n'y va pas de main morte. "Au moment où la zone euro est en voie d'effondrement et qu'il y a des choix fondamentaux à faire pour notre pays, cette élection législative est prise en otage par les histoires de slips de la présidence et les scènes de ménage", lâche-t-elle.
# Le coup de gueule du jour : Royal
Toujours en pleine tempête, Ségolène Royal affirme qu'elle aurait du être opposée au second tour des législatives à la candidate UMP Sally Chadjaa, une "femme courageuse", éliminée suite aux "manoeuvres d'appareil", qu'elle attribue aux "gros machos de l'UMP" que sont "Raffarin et Bussereau". "A l'UMP, ils ont dit des choses très malveillantes, notamment sur ses origines, c'est insupportable, c'est intolérable, en tant que femme je suis solidaire", confie-t-elle à des journalistes durant une pause dans la cafétéria d'un supermarché de La Rochelle.