Nicolas Sarkozy inaugurera jeudi la Ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône, avec l’ambition d’imprimer sa marque sur le patrimoine populaire français. Mais selon les informations du buzz politique d’Europe 1, l’organisation de ce baptême n'a pas été sans difficultés. Il a d’abord fallu sécuriser la rame et les lignes. Pas évident dans le cas d’un train qui traversera trois départements et deux régions. "En terme de coordination des services des préfectures, c'est une véritable usine à gaz", témoigne sobrement une source des services de la protection du chef de l’Etat, qui se refuse à donner le chiffre des hommes déployés. Par précaution, un "train ouvreur" précédera celui de Nicolas Sarkozy pour s'assurer que la voie est sûre.
Côté SNCF aussi, il a fallu chambouler les plans. La société ferroviaire devait tenir mercredi son grand séminaire annuel, au cours duquel, traditionnellement, elle dévoile toute une série de nouveautés, d'innovations pratiques et pendant lequel elle communique énormément. La grand’messe a été reportée au 21 septembre prochain. Guillaume Pépy, le patron de la SNCF, affirme que ce report est de son initiative pour éviter que les deux événements se télescopent. Mais d'autres sources internes à l'entreprise affirment que c'est plutôt l'Elysée qui a insisté pour que la SNCF modifie son agenda.