Marine Le Pen a jugé très probable lundi que l'option avancée par le ministre Arnaud Montebourg pour une nationalisation temporaire du site d'Arcelor Mittal à Florange, qu'elle soutient, ne dépasse pas "le stade des mots et des promesses". Le FN a plusieurs fois soutenu l'idée d'une reprise par l'Etat du site sidérurgique de Florange pour un euro symbolique. Mais selon la présidente du parti d'extrême droite, les propos d'Arnaud Montebourg "relèvent de (la) tactique de communication".
"Arnaud Montebourg brandit la menace d'une 'nationalisation à titre transitoire'. Mais qu'il le fasse donc! Pour le moment, il ne fait qu'en parler", avait déjà taclé Nathalie Arthaud, porte-parole de Lutte ouvrière (LO), plus tôt dans un communiqué. "Les jours prochains diront s'il y aura une suite même à cet innocent projet de 'nationaliser temporairement' ou s'il ne s'agit que d'un coup de bluff politique", ajoute-t-elle.