La FSU, premier syndicat des fonctionnaires de l'Etat, a dénoncé jeudi "l'impasse de la rigueur" au lendemain de l'annonce du plan anti-déficits du gouvernement. "En revenant modestement sur les niches fiscales, la défiscalisation des heures supplémentaires et en taxant de manière marginale et provisoire les hauts revenus, le gouvernement reconnaît l'échec de la politique menée jusqu'ici", affirme dans un communiqué l'organisation dirigée par Bernadette Groison. "Mais les mesures annoncées s'inscrivent toujours dans une politique d'austérité pénalisant essentiellement les salariés, mettant peu à contribution les hauts revenus (200 millions sur un plan de 11 milliards), ne remettant pas en cause la réforme de l'ISF (2 milliards de recettes fiscales en moins)", détaille la FSU.