La mutation de Valérie Trierweiler en première dame modèle se poursuit. Jeudi dernier, elle avait un peu plus endossé le costume en inaugurant une fontaine pour la Fondation Danielle Mitterrand, l’une de ses devancières. Cette fois, la compagne de François Hollande s’est rendue devant une classe de collégiens afin de participer au lancement de la campagne annuelle de l'Association européenne contre les leucodystrophies (Ela).
La première dame a fait la dictée aux élèves du collège Evariste-Gallois, dans le XIIe arrondissement de Paris :
Avant d’entamer sa lecture, Valérie Trierweiler a donné dans l’humour, prévenant ses élèves d’un jour que ses propres enfants avaient "déjà eu droit aux dictées" pendant leurs vacances et leur a demandé de la prévenir, si elle lisait "trop vite". Puis elle a lu le texte de l’écrivain Alexis Jenni, prix Goncourt 2011. Comme d’autres l’ont fait dans 2.000 établissements de France à l’initiative d’Ela, parrainée par l'ancien champion du monde de football Zinedine Zidane.
Cette nouvelle démonstration de proximité de Valérie Trierweiler avec les Français participe à une stratégie de communication visant à rendre la première dame plus populaire. Jeudi dernier, elle avait ainsi annoncé que sa carrière de journaliste n'était plus une "priorité" face à ses ambitions humanitaires et a reconnu avoir "tâtonné" dans son rôle de première dame.
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Il en faudra sans doute plus pour effacer les critiques et renverser l’opinion. Selon un sondage Harris Interactive paru début octobre dans l'hebdomadaire VSD, moins d'un Français sur trois appréciait la nouvelle Première dame et 44% estimaient qu'elle occupe une place trop importante dans la vie publique.