La direction nationale de l'UMP a apporté lundi son soutien à la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, face aux appels à la démission de la gauche et à l'embarras de la droite, sur fond de polémique autour de ses vacances privées en Tunisie. "Jean-François Copé et l'UMP soutiennent la ministre des Affaires étrangères dans la tourmente qu'elle affronte", a déclaré l'entourage du secrétaire général Jean-François Copé, interrogé par l'AFP sur les difficultés de la chef de la diplomatie française qui embarrassent la droite et l'exécutif.
Dimanche, un proche de Jean-François Copé, le chef des députés UMP Christian Jacob, avait estimé que Michèle Alliot-Marie n'avait pas "commis de faute" et qu'elle n'était "en aucun cas disqualifiée" pour mener la "politique étrangère" de la France. La ministre, critiquée publiquement ou en privé par certains de ses collègues ou parlementaires, a également reçu lundi le soutien des jeunes militants de l'UMP.
Le bureau des Jeunes Populaires s'est ainsi "attristé" dans un communiqué "devant le spectacle d’attaques injustes et de déclarations fantaisistes envers la ministre d’Etat Michèle Alliot-Marie". "Alors que les responsables du PS devraient avoir à coeur de (...) construire l’avenir du pays, ils préfèrent livrer aux chiens l’honneur d’une femme", déclarent les Jeunes Populaires, paraphrasant François Mitterrand aux obsèques de son ex-Premier ministre Pierre Bérégovoy après son suicide.