L’INFO. Le chef de l'Etat risque de ne pas beaucoup apprécier les propos d’Aquillino Morelle, dans Le Point. Son ex-conseiller politique a décidé de sortir de son silence pour tirer à boulets rouges sur lui. Il compare sa démission forcée à une liquidation par la Tcheka, la police politique soviétique, et dénonce même "une purification ethnique au sein du gouvernement". Sauf qu’Aquilino Morelle est très en colère car il estime s'être fait piéger par la journaliste du Point.
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"Elle ne manque pas de fourberie cette jeune femme". Elle "voulait me revoir à titre amical et m'a extorqué des pseudos confessions. Elle ne manque pas de fourberie cette jeune femme", s’est-il emporté auprès d’Europe 1. Aquillino Morelle, dont la mission à l'Elysée était précisément de traiter les journalistes et d'orchestrer la communication affirme donc aujourd'hui s'être fait avoir comme un bleu. Mais, sur le fond, il ne dément rien. Il explique juste que ses propos ont été extorqués et qu’ils n’ont aucune valeur.
Un livre en préparation. Voilà pour la version officielle délivrée par l’ancienne plume de François Hollande. Mais dans les faits, Aquilino Morelle prépare déjà sa contre-attaque avec ses avocats, animé par un sentiment de revanche. Et ça, il le raconte volontiers aux journalistes qu’il continue de voir. Et parce que c’est la mode, lui aussi prépare un livre. François Hollande doit donc s’attendre à une nouvelle charge de la part de son ancien conseiller, qui veut se venger d’un homme qu'il décrit comme froid et calculateur.