"On va attendre d'en savoir plus sur cette incroyable affaire. Attendons avant de se réjouir", a confié une source gouvernementale au JDD.fr dimanche, suite à l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol à New York. "Si les faits sont avérés, on voit mal comment DSK va pouvoir se lancer dans la course à la présidentielle. Pour lui, c'est cuit. Ce sera Hollande. Je ne sais pas si c'est mieux mais pour Sarkozy, les choses risquent de redevenir jouables", a analysé un membre important de la majorité. La ligne du gouvernement, calée dimanche matin par Nicolas Sarkozy, était pourtant de préserver "la présomption d'innocence".