Place aux nouveaux dossiers. Après la validation du Conseil constitutionnel de la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy a franchi une nouvelle étape mardi. Le chef de l’Etat a promulgué le texte controversé. Il va désormais se concentrer sur ses prochains grands rendez-vous.
La France à la présidence du G20
Le premier en date : le G20, en Corée. Réunion de grande importance, car la France prendra la tête de ce groupe des 20 pays les plus puissants du monde. Nicolas Sarkozy s'envolera direction l'Asie à la suite des cérémonies du 11-novembre.
Le succès de la présidence française dépendra de la capacité de Nicolas Sarkozy à obtenir le soutien de partenaires aux intérêts opposés et à éviter que le débat ne tourne à la confrontation. Le chef de l'Etat veut ouvrir trois chantiers : une réforme du système monétaire international, une régulation des marchés des matières premières et une organisation de la gouvernance économique mondiale.
Le remaniement du gouvernement
Autre gros dossier pour Nicolas Sarkozy, mais cette fois sur le front intérieur : le remaniement. Il devrait être réalisé dans les jours qui viennent. Le président avait expliqué lundi aux dirigeants de la majorité attendre que les Sages se prononcent pour promulguer rapidement la loi et s'atteler à la finalisation de cette séquence politique ouverte il y a plusieurs mois.
De l'avis général de la Majorité, cela pourrait être en début de semaine prochaine. Si c'est le cas, le Conseil des ministres de mercredi pourrait être le dernier du gouvernement actuel de François Fillon, le Fillon-VI.
Y-aura-t-il un Fillon-VII ?
Nicolas Sarkozy rentrera de Corée samedi. Avant son départ, et à son retour, le chef de l'Etat devrait constituer les consultations en vue de former un nouveau gouvernement. En ce qui concerne le choix du Premier ministre, même si Nicolas Sarkozy reste toujours des plus mystérieux sur son choix. François Fillon, donné partant il y a à peine dix jours, semble de plus en plus favori pour rester à son poste. Surtout, depuis qu'il a ouvertement dit mercredi dernier, son désir de rester.
Autre possibilité dans cette course à Matignon : Jean-Louis Borloo. Mais le numéro 2 du gouvernement aurait confié mardi à des parlementaires radicaux que le président "Nicolas Sarkozy (lui) a fait comprendre" qu'il ne le nommerait pas à Matignon et qu'il reconduirait l'actuel Premier ministre François Fillon.