L’INFO. Emmanuel Macron défendra au début de la nouvelle année sa loi croissance et activité. Le dernier grand chantier économique pour l'exécutif sur la route de 2017. Une échéance que François Hollande a évoquée pendant près d'une heure devant les journalistes qui l'accompagnent durant sa visite de Saint-Pierre-et-Miquelon. Et jamais le chef de l'Etat ne s'était ainsi présenté, combattif au moment d’envisager un prolongement de son bail à l'Elysée.
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"2014 a été difficile". A Paris, tout le monde dormait à poings fermés. Pendant ce temps-là, à 5.000 kilomètres, François Hollande, lui, a évoqué spontanément le sujet de 2017. Mais avant ça, il a fait un bilan sans concession de l’année écoulée : "2014 a été difficile parce que la reprise n’est pas venue". Difficile aussi sur le plan électoral, avec deux claques aux européennes et aux sénatoriales. "Sans oublier les péripéties qui ne vous ont pas échappé", a ajouté François Hollande, allusion implicite à ses turpitudes sentimentales, du livre de son ex-compagne Valérie Trierweiler à la publication de photos avec celle qui partage actuellement sa vie, Julie Gayet.
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"On approche de 2017". En rajoutant une popularité toujours en berne et une majorité qui gronde, tous les ingrédients sont réunis pour imaginer un président abattu, au bord de la déprime. Il n’en est rien. Requinqué par son retour sur le terrain, François Hollande trace sa route. "2015 sera différent : ce ne seront pas les mêmes thèmes, pas le même contexte. On approche de 2017". Son état d’esprit, il l’a résumé en trois mots : "conquête, dynamique et mouvement."
"Etre à l’offensive". L’année 2014 a démontré, selon lui, sa capacité de résistance. Or, "encaisser, c’est nécessaire dans une compétition", glisse-t-il, comme pour mieux rappeler que son profil colle au job. "Etre à l’offensive, c’est ce qui permet de gagner", a-t-il ensuite conclu.
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