Ségolène Royal a demandé mercredi que des "clarifications" soient faites sur la "lamentable" affaire Tapie avant une éventuelle nomination de Christine Lagarde à la tête du FMI pour éviter qu'un "deuxième scandale" n'éclate qui serait pour la France "un coup fatal". "Il ne faudrait pas qu'un deuxième scandale éclate à la tête du FMI, parce que là, franchement, pour la France, ce serait un coup fatal", a estimé la candidate aux primaires socialistes devant le siège du PS, rue de Solférino, où se tenait un Conseil politique.
"D'abord, il y a des clarifications à faire, puisqu'on dit qu'il y a des choses qui ne sont pas très claires dans la lamentable histoire de Bernard Tapie qui a forcé les contribuables français à verser près de 300 millions d'euros. Ce sont les contribuables français qui ont payé cela au terme manifestement d'une procédure irrégulière -ce qui reste à démontrer", a-t-elle fait valoir. Sur le fond politique, Christine Lagarde défend une ligne ultra-libérale, déjà le FMI intervient de façon très rude à l'égard de certains pays", a-t-elle ajouté.