Pour Ségolène Royal, la ministre de l'Economie Christine Lagarde est "sans doute victime des ordres de Nicolas Sarkzoy" dans le règlement de l'affaire Tapie. La candidate à la primaire PS pour 2012 a affirmé mercredi sur France Info que la procédure d'arbitrage en faveur de Bernard Tapie dans la vente litigieuse d'Adidas par le Crédit Lyonnais en 1993 "est un arrangement, le paiement sans doute d'un soutien" de l'homme d'affaires à Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2007.
"Le plus choquant dans cette histoire, c'est que Bernard Tapie a reçu des indemnisations pour préjudice moral de 45 millions d'euros. Le pauvre Bernard Tapie", a-t-elle ironisé, comparant le sort de l'ancien patron d'Adidas aux victimes de l'amiante, à celles du Mediator ou encore de l'hormone de croissance.