Laurent Hénart a été élu dimanche à la tête du Parti radical. Il succède ainsi à Jean-Louis Borloo, qui avait quitté la scène politique à cause de problèmes de santé. Le maire de Nancy a obtenu 2.764 voix (61% des suffrages exprimés) contre 1.743 voix (39%) à l'ancienne ministre Rama Yade, lors de ce vote électronique qui s'est déroulé de lundi à dimanche, selon le communiqué de la commission.
Au parti radical, la campagne entre Laurent Hénart, qui faisait figure de favori, et Rama Yade a été rude, émaillée même d'accusations de fichiers gonflés. Au final, le nombre d'inscrits s'est élevé à 6.596, très en dessous des quelque 13.000 estimés durant la campagne par Laurent Hénart, et celui des votants à 4.556 et on compte 49 bulletins blancs, a indiqué la commission de contrôle.
La prochaine étape pour la succession de Jean-Louis Borloo à l'UDI sera l'élection du président du rassemblement centriste, à l'automne, pour laquelle deux députés, Yves Jego et Jean-Christophe Fromantin sont déjà candidats, et deux autres, Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde, intéressés.
Fondé en 1901, le Parti radical est le plus ancien parti de France, et s'est scindé dans les années 70 entre les radicaux de gauche (l'actuel PRG) et le Parti radical, dit valoisien (du nom de son siège Place de Valois à Paris), dont Laurent Hénart vient de prendre la tête. Après avoir été l'une des composantes de l'UDF, puis associé à l'UMP, il est une des composantes de l'UDI (Union des démocrates et indépendants) depuis la création en 2012 de ce rassemblement
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