Besoin d’un brief sur la journée politique ? Europe1.fr vous propose un résumé de ce qui s’est passé aujourd’hui, en 3 minutes chrono’.
ILS L'ONT FAIT
# Le fait du jour : premières courtoisies entre le FN et l'UMP
C'est du camp UMP que le premier geste est venu lundi. En la personne de Roland Chassain. Arrivé troisième dans la 16e circonscription des Bouches-du-Rhône dimanche soir. Il aurait pu se maintenir, mais le député Chassain a annoncé son retrait lundi. Le Front national a décidé de retourner la politesse. Irina Kortanek, la candidate du Front national se désiste ainsi dans la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales, où la socialiste Toussainte Calabrese était bien placée face au député UMP sortant Fernand Siré. Pour le numéro 2 du FN Louis Aliot, "un symbole qui pourrait porter au delà de la circonscription".
# Le chiffre du jour : 700.000 euros pour la sécurité de Sarkozy
C'est ce qu'on appelle une protection "5 étoiles". Selon Paris Match, Nicolas Sarkozy "a demandé et obtenu" que dix officiers de police soient désormais affectés à sa protection ainsi qu’à celle de sa famille. Cette sécurité a un prix. D'après la Cour des Comptes, le budget moyen d’un policier affecté à ce type de mission s’élève à 72.000 euros par an. Multiplié par dix, le coût de la sécurité de Nicolas Sarkozy devrait donc dépasser les 700.000 euros par an.
ILS L'ONT DIT
# Le tweet du jour : Trierweiler préfère Falorni à Royal
Valérie Trierweiler s'est immiscée dans la campagne des élections législatives en France en apportant mardi ses encouragements au dissident socialiste opposé à Ségolène Royal à La Rochelle. "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé", a écrit Valérie Trierweiler sur son compte Twitter.
Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des rochelais depuis tant d' années dans un engagement désintéressé.— Valerie Trierweiler (@valtrier) June 12, 2012
Cette prise de position a fait l'effet d'une bombe. Elle a d'abord semblé si peu croyable que l'entourage de la patronne du PS Martine Aubry était persuadée que le message était un faux. Avant que Valérie Trierweiler ne confirme son authenticité auprès de l'AFP.
# La photo du jour / Nadine Morano
Nadine Morano renouvelle, dans un entretien à l'hebdomadaire d'extrême droite Minute, son appel aux électeurs du Front national pour le second tour des élections législatives.“Comme pour le second tour de la présidentielle où l’ensemble des patriotes devaient voter pour la droite, j’appelle tous les électeurs – dont ceux du FN – à se reporter sur ma candidature et sans état d’âme, car il en va de l’avenir de la France", affirme-t-elle. Avant de conclure : "il faut un rassemblement le plus large de la droite et du centre.”
# La phrase du jour : "la droite républicaine n'existe plus"
Le ministre de l'Economie et député du Doubs candidat à sa réélection, Pierre Moscovici, estime sur Europe 1 que "la droite républicaine n'existe plus". "Elle n'a plus de clarté, de principe, elle n'a plus d'ordre et est dans la confusion absolue", regretet-t-il. Selon le ministre, la droite "est en train de tomber dans le piège de Marine Le Pen". "D'un côté on ne condamne pas le FN et de l'autre, on subit les listes noires. Que reste-t-il de la droite, de ses principes, de ses valeurs ? Pas grand chose", conclut Pierre Moscovici.